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Foundations Volume 9

Les titres et résumés en français

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Lindsay Leonard Brook, 1942-2017

in memoriam

Lindsay Brook était le co-fondateur et le premier président de la Fondation pour la Généalogie Médiévale (FMG) qui a été créée en 2001. Depuis lors, le FMG a gagné des membres du monde entier, a maintenu un calendrier régulier de publication pour son journal Foundations les outils fournis par la technologie numérique pour promouvoir la diffusion en ligne des résultats de la recherche.

Les testaments en Angleterre avant la Conquête

par Ann Williams

Le type de documents connus sous le nom de testaments anglo-saxons diffèrent de plusieurs façons significatives de concept du testament que nous connaissons, plus tardif, principalement dans le fait qu’ils ne sont pas en eux-mêmes des documents légaux ; les legs à propre ment parler étaient faits oralement, et les textes que nous possédons sont simplement des mémorandums de ce qui avait été dit. Souvent, ils n’existent que sous forme de copies faites pour les bénéficiaires ecclésiastiques, et ont donc tendance à mettre l’accent sur les legs faits à l’Eglise. Une autre difficulté est qu’une grande partie des propriétés terriennes ne figurait pas dans le don du testateur, mais était transmise selon des lois coutumières imparfaitement comprises ; elle n’est donc pas mentionnée dans le testament. Ceci a des répercussions sur l’héritage des fils, qui sont sous-représentés dans les textes survivants (parce qu’ils étaient déjà pourvus). En dépit de ces problèmes, les testaments ont beaucoup à nous dire sur les familles et les relations des testateurs appartenant à l’aristocratie, dont beaucoup sont des femmes, ainsi que sur leurs ressources terriennes et (surtout en ce qui concerne les testaments des femmes) leurs biens meubles (vêtements, bijoux, mobilier). Même s’il y avait un motif commun, chaque testament doit être lu individuellement, et l’exemple choisi est celui de la dame de la noblesse du Xème siècle, Wynflaed.

L’ascendance royale de l’Empereur Lothaire III († 1137) : les rois de Germanie avaient-ils tous du sang royal ?

par Armin Wolf

traduit de l'allemand par Patrick Evans

Jusqu’à maintenant, l’élection au trône de Germanie de Lothaire de Saxe-Supplinbourg en 1125 a été considérée comme un exemple modèle du « principe de l’élection entièrement libre » des rois de Germanie – sans qu’il soit nécessaire que le candidat soit d’ascendance royale. Cet article montre 1) que Lothaire descendait de l’Impératrice Gisèle dont on sait depuis le Moyen-Âge qu’elle était une descendante du roi de Germanie Henri Ier ainsi que de Charlemagne, et 2) que Lothaire était le dernier membre de la dynastie des Ludolphides, dont les différentes branches ont donné des rois et des empereurs (Ottoniens, Henriciens) ou des candidats au trône (les Ekkehard, les Brunonides, les Egbertiens). En conséquence, il défend la théorie selon laquelle les élections royales germaniques n’étaient pas « entièrement libres », mais qu’elles étaient liées par la loi de succession. Les rois étaient élus uniquement à l’intérieur du cercle des descendants des anciens rois. Ils avaient du sang royal, ce qui était fréquent pour les rois des autres pays européens.

Sur la famille de Constance de Bretagne

par Léa Chaillou

La famille de Constance, Duchesse de Bretagne, a fait l’objet de plusieurs études ces quarante dernières années. En 1977, Malcolm A Craig a prouvé l’existence de sa deuxième fille Mathilde et en 1999 et 2000, les historiens Judith Everard et Michael Jones ont publié d’importants ouvrages sur son règne et son rôle dans la politique du Duché de Bretagne au XIIème siècle. Bien que l’on considère généralement qu’elle était la fille unique du Duc Conan IV et qu’elle avait cinq enfants, plusieurs chartes semblent montrer qu’elle avait plus de proches parents. Le but de cet article est de présenter trois de ses parents qui ont été quelque peu ignoré jusqu’à maintenant.

La première Maison de Berkeley: une histoire corrigée

par Timothy Gordon Barclay

Plusieurs incohérences dans l’histoire de la première famille de Berkeley ayant été révélées ces dernières décennies, il est devenu peu à peu nécessaire de réexaminer complètement les sources sur lesquelles cette histoire est basée. L’étude suivante révèle qu’un nombre surprenant d’archives apocryphes et d’idées fausses forment la plus grande partie des bases de l’histoire acceptée jusque-là. En comparant et évaluant avec soin les anciens et les nouveaux indices, un compte-rendu grandement enrichi des descendants du premier reeve de Berkeley a aussi été réalisé. Cette étude aura des conséquences sur une grande partie des recherches sur cette période.

Robert Davye († 1570) de Crediton, Devon, confectionneur ; ses véritables biens acquis durant la Dissolution

par Michael P Bodman

Le Roi Henri VIII d’Angleterre a été à l’origine de l’apparition d’une nouvelle classe moyenne en permettant aux marchands d’acheter les butins issus de la dissolution des monastères, chose alors sans précédente. Parmi les marchands du Devonshire qui formaient cette nouvelle classe moyenne Henricienne se trouvait Robert Davye († 1570), de Crediton, dans le comté du Devon. En 1560 environ, il avait déjà acquis un certain nombre d’anciennes propriétés ecclésiastiques appartenant jusque-là à l’église collégiale de la Sainte-Croix de Crediton, propriétaire de douze manoirs ou prébendes avant la dissolution. Cet article fournit des preuves sur les véritables acquisitions de propriétés de Robert à la dissolution et donne de nouvelles informations sur sa supposée « seconde épouse », que Burke et al. présentent à tort comme une fille et co-héritière de John Thomas alias Bardolph, de Titchfield, dans le Hampshire, par la fille et co-héritière de William Bardolph, de Titchfield, Hampshire.

CRITIQUES DE LIVRES

La Vicomté de Lautrec au Moyen Âge

par Philippe Zalmen Ben-Nathan

Publié par le Groupe de Recherche Archéologique et Historique du Lautrecois, 2011 ; cartonné, 310 pages, ISBN : 978-2-950-06682-4

Critiqué pour la FMG par Charles Cawley

Les barons de la Grande Charte (The Magna Carta Barons)

Edité par Peter Sinclair

Publié (en anglais) par Frontline States Limited, 2016 ; 67 pages, format poche, ISBN : 978-1-873639-07-8.

Critiqué pour la FMG par Morris Bierbrier

 

 

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